Options d'achat
Confidentialité | Préférences de cookies | Signaler une infraction | Conditions générales d’utilisation | Mentions légales (anglais) | © 2024 Autodesk, Inc. Tous droits réservés. | Impressum
La cotation et le tolérancement géométriques sont un système d’annotations symboliques. Ces annotations décrivent la conception des pièces en indiquant la forme et la taille, ainsi que les écarts admis en fabrication par rapport aux mesures indiquées. Autrefois fournies sur les dessins techniques 2D, elles sont aujourd’hui intégrées directement dans le modèle de CAO 3D grâce aux logiciels.
L’ASME (American Society of Mechanical Engineers) et l’ISO (Organisation internationale de normalisation) ont établi des systèmes normalisés de cotation et de tolérancement géométriques qui sont aujourd’hui utilisés dans le secteur de la fabrication pour mieux communiquer les caractéristiques fonctionnelles qui déterminent les cotes d’un produit. Ces systèmes servent aux concepteurs, aux fabricants et aux inspecteurs. Bien employés, la cotation et le tolérancement géométriques permettent de réduire les erreurs, les corrections et les délais de mise sur le marché. En fournissant les tolérances admises pour les éléments des pièces, ils diminuent également le besoin d’inspecter ces dernières et le risque qu’elles soient rejetées, ce qui contribue à alléger les coûts en production.
Les normes de cotation et de tolérancement géométriques constituent un progrès notable par rapport aux anciennes méthodes, exclusivement basées sur des cotes linéaires ou de longues notes inscrites sur les conceptions. Elles définissent l’intention du concepteur et les exigences d’inspection bien plus efficacement que les anciens systèmes de mesure des coordonnées. Lorsque toutes les personnes impliquées dans le processus savent encoder et interpréter la cotation et le tolérancement géométriques en fonction des besoins, ce système d’annotations permet de transmettre les informations de manière claire et concise entre les disciplines et les équipes.
Une ébauche du premier système de cotation et de tolérancement géométriques voit le jour en 1940. Il est développé par l’ingénieur en construction navale Stanley Parker dans le but d’offrir une méthode de spécification des éléments de pièces plus fiable et plus rentable que les mesures de coordonnées et les tolérances ± (plus ou moins). Ce système donne naissance à une norme militaire, puis à des normes professionnelles, dont la dernière version publiée à la fin des années 2010 est désormais utilisée par les fabricants du monde entier.
Dans les processus modernes, la cotation et le tolérancement géométriques prennent souvent la forme d’informations incorporées dans des modèles 3D numériques. Pour respecter la logique des normes ASME et ISO, les annotations de cotation et de tolérancement géométriques doivent comprendre des tolérances « sémantiques ». Or, les logiciels de cotation et de tolérancement géométriques n’appliquent généralement pas cette sémantique, raison pour laquelle les concepteurs doivent annoter les conceptions pour obtenir le meilleur résultat possible.
Avec les géométries organiques des pièces issues de la conception générative, la méthode de cotation et de tolérancement géométriques peut sembler complexe, mais elle présente plusieurs avantages, notamment la possibilité de développer des éléments qui se connectent à d’autres pièces et de les définir à l’aide de formes géométriques standard et de références classiques.
Même si les modèles de CAO fournissent des cotes géométriques théoriquement parfaites, les pièces physiques ne peuvent jamais l’être. La cotation et le tolérancement géométriques définissent des plages de tolérances admises pour chaque élément de pièce afin d’assurer l’ajustement dans l’assemblage et le bon fonctionnement des pièces, sans passer par des tolérances plus strictes qui seraient plus onéreuses à mettre en œuvre. Bien employés, la cotation et le tolérancement géométriques permettent d’améliorer la qualité tout en réduisant les coûts et le délai de mise sur le marché. Grâce à un langage symbolique concis, cette méthode facilite la synchronisation du travail des concepteurs, des opérateurs et des équipes de contrôle qualité.
Pour les grands constructeurs automobiles qui font appel à des milliers de fournisseurs et produisent des millions de pièces complexes, la cotation et le tolérancement géométriques sont des outils essentiels qui les aident à respecter les normes et à passer les inspections.
La cotation et le tolérancement géométriques facilitent le prototypage des itérations de conception pour les professionnels qui cherchent à concilier fonctionnalité, esthétique et ergonomie dans leurs produits.
Dans les domaines de la conception mécanique (anglais), électronique et de cartes de circuits imprimés, où des composants électroniques complexes entrent en jeu, la cotation et le tolérancement géométriques permettent aux fournisseurs et aux ingénieurs de travailler sur une base commune.
Les machines de grande taille nécessitent de nombreuses pièces produites en faible quantité et capables de supporter des conditions extrêmes. La réalisation de ces pièces exige une collaboration entre la conception et la fabrication qui rend indispensables la cotation et le tolérancement géométriques.
Dans les mouvements précis et répétitifs de la robotique, de multiples pièces complexes entrent en jeu. L’étalonnage, la validation et l’inspection de ces pièces nécessitent une cotation et un tolérancement géométriques précis.
Dans la fabrication de meubles en série comme dans la création de pièces de mobilier sur mesure, une cotation et un tolérancement géométriques efficaces permettent de réduire les rebuts et les retouches.
Bien exploités, la cotation et le tolérancement géométriques offrent des avantages importants, notamment la production optimisée de pièces fiables, le respect des délais ainsi que la réduction des erreurs et des rebuts.
Adoptez un système qui décrit mieux les tolérances d’une pièce que les cotes linéaires, et respectez l’intention du concepteur sans créer de nombreux prototypes coûteux.
Offrez à vos équipes la possibilité de travailler en parallèle de manière plus fluide et plus rapide, qu’elles soient chargées des assemblages ou du contrôle qualité.
Produisez des pièces qui répondent à toutes vos exigences, notamment en matière d’ajustement, avec moins de rejets.
Déployez un système basé sur des symboles que tous vos collaborateurs peuvent comprendre parfaitement, indépendamment de la langue qu’ils parlent. Facilitez la collaboration dans vos projets internationaux.
Évitez les tolérances trop strictes qui imposent d’acheter des outillages plus perfectionnés et entraînent inutilement des taux de rejet élevés, avec la hausse des coûts et l’allongement des délais de production qui en découlent. Appliquez les tolérances admises de la cotation et du tolérancement géométriques, qui préservent la fonctionnalité des pièces à moindre coût.
Reproduisez vos processus de production et d’inspection de façon efficace et à grande échelle en vous appuyant sur une documentation appropriée de la cotation et du tolérancement géométriques. Convertissez votre processus d’inspection au numérique et automatisez-le en exploitant les données enregistrées pour votre protocole d’audit.
Bénéficiez des logiciels Inventor, AutoCAD et Autodesk Fusion, ainsi que d'autres outils professionnels pour le développement des produits et la planification de la fabrication.
Découvrez notre logiciel cloud de CAO, de FAO, d’IAO et de conception de circuits imprimés 3D pour la conception de produits.
Découvrez comment exploiter tout le potentiel de la cotation et du tolérancement géométriques pour que tous les intervenants appréhendent de la même manière l’aspect des pièces finies.
Découvrez comment la cotation et le tolérancement géométriques permettent de réduire le nombre de pièces rejetées lors des inspections.
Découvrez comment les données de CAO sont exploitées en ingénierie de production et dans les systèmes de FAO, mais aussi pourquoi les modèles à tolérances centrées doivent être privilégiés pour fournir des données de CAO destinées à la fabrication.
Selon la définition donnée par l’ISO, une tolérance géométrique est la « variation admise de la valeur spécifiée d’une quantité, exprimée comme la différence entre la valeur maximale admise et la valeur minimale admise ». À chaque catégorie de tolérance correspond une catégorie de symboles de cotation et de tolérancement géométriques : forme, profil, orientation, position et battement. Les tolérances utilisées dans le système de cotation et de tolérancement géométriques sont diverses, mais elles sont toutes liées à la forme, à la fonction et à l’ajustement de la pièce.
L’ISO définit une référence comme une « désignation dont le concept est une valeur ». À titre d’exemple, les références sont des points, des lignes, des plans ou une combinaison de ces éléments dans le cadre de références tridimensionnelles de la documentation de cotation et de tolérancement géométriques. Sur un graphique, les références sont théoriquement parfaites. En revanche, les éléments de référence, c’est-à-dire les formes physiques de la pièce fabriquée (fentes, trous et faces, par exemple), ont des mesures qui peuvent différer des valeurs théoriques des tolérances admises définies par la cotation et le tolérancement géométriques.
Avant la cotation et le tolérancement géométriques, les ingénieurs spécifiaient les éléments des pièces à fabriquer en utilisant diverses approches, telles que les mesures de coordonnées, les tolérances ± (plus ou moins) et les zones X/Y. C’est en 1940 qu’un ingénieur naval du nom de Stanley Parker publie les premiers travaux sur la cotation et le tolérancement géométriques. Il ébauche un système de cotation et de tolérancement géométriques sur la base de la « vraie position » pour permettre aux nombreux fournisseurs de composants pendant la Seconde Guerre mondiale de produire à moindre coût, de manière plus fiable et avec moins d’erreurs.
Ce système devient une norme militaire, connue sous le nom de MIL-STD-8. Même si elle n’est plus en vigueur aujourd’hui, la cotation et le tolérancement géométriques continuent d’être utilisés. La norme américaine actuelle en matière de cotation et de tolérancement géométriques est l’ASME Y14.5-2018 de l’American Society of Mechanical Engineers. Ailleurs dans le monde, la norme ISO 1101:2017 est le texte de référence.
La cotation et le tolérancement géométriques décrivent la géométrie d’une pièce, mais aussi l’intention du concepteur. Ce système permet aux professionnels qui conçoivent et développent les produits de transmettre les informations nécessaires aux équipes chargées de l’assemblage et des inspections. Cette méthode permet d’indiquer la fabricabilité et la fonctionnalité d’une pièce de manière plus efficace que de simples cotes linéaires.
Avec un bon système de cotation et de tolérancement géométriques, tous les intervenants qui réalisent ou utilisent la conception partagent un même langage explicite qui définit les tolérances des pièces à l’aide de symboles. Ces indications contribuent à réduire les rebuts, les retouches et autres erreurs, ainsi qu’à déterminer les outils et approches de fabrication les plus rentables pour chaque pièce.
Il existe cinq catégories de symboles pour la cotation et le tolérancement géométriques : forme, profil, orientation, position et battement.
La cotation et le tolérancement géométriques sous forme d’annotations 3D (dans Autodesk Inventor, par exemple) permettent aux programmeurs CNC de référencer la cotation et le tolérancement géométriques tout en programmant les pièces, mais aussi de programmer des inspections de tolérances dans le code CNC. Imaginons qu’un outil de coupe s’use lors de l’usinage et perde en précision de coupe. L’inspection intégrée au programme détecte cette perte de précision et stoppe le programme afin que l’outil de coupe puisse être remplacé. Le programme ne redémarre qu’une fois le remplacement effectué.
Il est également possible de connecter le matériel de métrologie, utilisé pour inspecter les pièces manuellement après l’usinage, à Autodesk Fusion afin de récupérer les valeurs de cotation et de tolérancement géométriques définies dans le logiciel. Ce transfert automatique évite la saisie répétée des valeurs. Autodesk Fusion permet ensuite d’agréger les résultats de l’inspection dans un rapport, qui peut être enregistré dans un système PDM ou PLM pour référence ultérieure.